Le Corps-Franc de Libération Nationale, Raymond Trausch.
historique des unités combattantes de la Résistance, Général de la Barre de Nanteuil,
Front du Médoc, Brigade Carnot.
Source Centre Jean Moulin

Fin juillet, la Gestapo va hélas pouvoir décapiter le Corps-Franc. Le 23, Jean-Claude Laurent, "Ney", responsable d'une équipe de "Marc" dans le Médoc, est arrêté. Interrogé, il reconnaît recevoir les ordres de "Marc" par l'intermédiaire de Laparra Pierre.

Contraint par la Gestapo, il donne rendez-vous, par téléphone, celui-ci pour le 24 à 15^h 30, au bar de l'Auto, rue Fondaudège, où il sera arrêté.

Laparra doit rencontrer "Marc" le 25 au stade municipal à 15^h30. Il le fait savoir aux agents qui l'interrogent.

Ceux-ci montent alors un guet-apens où Laparra aura son rôle à jouer. Sans menottes, il se présente au rendez-vous avec "Roger" (Français?! au service des Allemands). Rencontrant sur les lieux "René" et "Louis le Professeur" avec qui il a déjà était en rapport, il présente "Roger" comme un camarade de Résistance. "René" lui fait savoir que "Marc", retardé, viendra à 18 heures, ainsi que "Louis".

A 18 heures, lorsque Laparra, toujours accompagné de "Roger" (Caumard), se présente, "Marc" est appuyé à la clôture du stade. "Roger" arrive près de lui, sort son revolver et tire deux coups de feu. "Marc" s'écroule. Il est aussitôt embarqué et conduit au Bouscat. Là, bien que blessé, profitant de ce qu'on lui enlève les menottes de devant pour les lui attacher derrière, il parvient à se saisir de son deuxième pistolet qui avait échappé à la vigilance des policiers, et fait feu sur eux, hélas sans les toucher sérieusement. Par contre, les Allemands, ivres de rage, vont l'achever immédiatement. "Marc" vient de se jouer une dernière fois de ses ennemis, les privant, au sacrifice de sa vie, du plaisir sadique de le torturer.

Il faut compléter cette lourde perte par: