Un groupe de militants et d'élus socialiste s'organise pour, tout d'abord, publier des tracts, première action de résistance (Robert Brettes, Jean Costedoat et le député Fernand Audeguil). Meunier dit "Mureine" puis Georges Bonnac assurent le contact avec Ribière un des chefs de "Libération".

Voulant augmenter son efficacité, le groupe s'organise et accueille de nouvelles recrues; principalement des socialistes. "Mureine" assure la liaison avec le War Office.

Commencement des premiers parachutages.
Constitution du premier Comité central girondin de Résistance qui se réunit, tous les 15 jours, chez Domengine, du parti socialiste, rue du Chai des Farines avec notamment:
    Costedoat Jean, avocat, conseiller général, socialiste S.F.I.O.
    Audeguil Fernand, député, socialiste S.F.I.O.
    Meunier, dit "Mureine", socialiste S.F.I.O.(déporté mort en Allemagne).
    Brettes Robert, socialiste S.F.I.O. Fondateur "Groupe Résistance paysanne".
    Cabanne, directeur d'école en retraite, radical-socialiste.
    Caillier, avocat, sénateur, "Alliance démocratique".
    Bonnac Georges, C.G.T. (Déporté mort en Allemagne.)

Objectif: centraliser activité de la Résistance, grouper les renseignements et préparer le passage de l'occupation à la libération.

Liaison avec le C.N.R. assuré par Georges Bonnac.

La trahison de Grandclément, durant l'été, entraîne la désorganisation des groupes "Libération" ainsi que de l'O.C.M. Mureine est arrêté et déporté. Costedoat est arrêté en novembre. Audeguil se cache.

Costedoat relâché en Janvier. Arrestation de Georges Bonnac qui sera déporté et décèdera en captivité. L'activité du Comité devient difficile.