Bordeaux sous les bombes. la nuit du 11 au 12 décembre 1940 |
Bordeaux, capitale de la France, Jean Chédaille.
Bordeaux, les bombardements, Peter Krause.
Résultats médiocres! |
Si les Alliés ont pour objectif le minage de l'estuaire de la Gironde il leur apparaît indispensable
de poursuivre leur action sur les installations portuaires de Bordeaux. Cette nuit-là, deux alertes
successives retentirent. L'une, déclenchée à 20h59, se terminait à 21h45;
l'autre, commençée à minuit, s'achevait à 01h40.
Les appareils bombardent le port par passages individuels. Une bombe tombe dans l'enceinte de la
centrale thermique de Bacalan, au chemin de la Palu; lourds dégâts, murs effondrés et de nombreux
appareils endommagés. Un cratère de 8 mètres de diamètre et de 7 mètres de profondeur. Un second
engin tombe sur un bâtiment de la caserne Niel, rue Gustave Carde à la Bastide; pas de victimes
parmi les troupes allemandes. Un autre bombardier, prenant en enfilade le quai de Bacalan avec
l'intention de détruire les écluses, largue ses bombes en retard et provoque des victimes civiles:
- bassin à flot n°1, - 2, rue de la Faïencerie (1 blessé), - 28, rue de la Faïencerie (1 blessé), - 1, rue Bourbon (1 blessé), - 87, rue Bourbon (1 blessé), - 99, rue Bourbon (1 blessé), - 8, rue Joséphine (2 blessés). |