Biographie. Résistants honorés. |
Présentation. | Engagement. | F.T.P.F. |
Décorations et citation.. |
Groupe "Bourgeois". |
Cahier de la Résistance n°15
Bordeaux 1940-1944, René Terrisse.
3 filles, 20 garçons, Michel Slitinsky.
Hommage aux fusillés du camp de Souge, Alexis Blanc Mémoire 1998/1999
Archives de François Abarrategui, fils de Jean Abarrategui
Ce retour sera effectif vers la fin février, puisque, le 24 de ce mois, il travaille, sous la
fausse identité de François, Marie Seguin, comme manoeuvre dans l'entreprise de transports "Garraud",
rue de la Benauge, à la Bastide. Le certificat de travail, que vous pouvez trouver ci-joint, est
daté du 10 juin 1943.
A cette date, François Abarrategui est déjà engagé dans la Résistance. Depuis mai 1943, il est
responsable du recrutement des F.T.P.F, au sein du groupe "Bourgeois" dit "Petit Jean". Sa tâche
ne s'arrêtera pas là; il prendra en charge l'organisation des sabotages. On le retrouvera dans
le sabotage au lieu-dit de "la Vache", dans la nuit du 8 au 9 août 1943; plus tard, le 20 août
à Sainte-Germaine, puis, le 12 septembre, à Gazinet, provoquant le déraillement d'un convoi en
direction du Pays Basque. Une quinzaine de wagons éventrés, un tas de ferrailles enchevêtrées.
Piqués au vif par ces actions, les Allemands déclenchent les arrestations. Gilbert Faure, Froidon,
Navailles, Fourcade, Rossignol tombent les uns après les autres. L'arrestation de Guy Bacquey
avait entrainé la chute de Jean Delbos et Maurice Bourgeois. Le carnet de notes de Jean Delbos
allait faire tomber François Abarrategui et son ami Marc Tallavi. Le 18 septembre 1943, ayant
rejoint le maquis de "la Double", à Saint-Christophe des Bardes, dans l'intention de préparer
les déraillements demandés par Londres, à l'occasion de l'anniversaire de Valmy, François et Marc
furent appréhendés par la milice devant la mairie du village. François Abarrateguy, fut transféré
au fort du Hâ, dès le 18 septembre.
Soumis à la torture, François Abarrategui ne parla pas. Condamné par un tribunal militaire
allemand, il sera fusillé le 26 janvier à 07h30 du matin au camp de Souge, à Saint-
Médard-en-Jalles.