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A l'origine, à la recherche d'une cache, le fugitif s'enfonçait aux fins fonds de la forêt,
ou dans des lieux d'abords difficiles. Des sites, des régions se trouvèrent privilégiés;
la Savoie, le Limousin, la Bretagne...
A cette troupe, il fallait des chefs. On les trouva dans des officiers et des sous-officiers
d'active ou de réserve.
Sans armes, démunis, les maquis à l'origine n'étaient que refuge. Tés rapidement, ils se
lancèrent dans la guérilla, harcelant l'occupant. Dangereux par leur actions, ils furent
l'objet d'une chasse implacable menée par l'armée allemande, souvent épaulée par le gouvernement
de Vichy, sa Milice et ses Groupes Mobiles de Réserve de sinistres mémoires.
Vers la fin de 1943, les F.T.P. partisans de l'engagement immédiat, intensifient sabotages
et engagements directs. Cela, en désaccord avec le Général de Gaulle et les chefs alliés
qui, craignant des mesures de représailles, ne voulaient pas de soulèvement généralisé.
6 juin 1944: Appel à l'insurrection nationale
Application des plans de sabotage
Plan vert: appliqué aux
installations ferroviaires,
Plan Tortue: coupure des axes routiers et des ponts,
Plan Violet: neutralisation des télécommunications,
Plan Bleu:
lignes électriques à haute tension,
Plan Rouge: action directe contre l'ennemi.
Résistance non organisée |
Résistance organisée |
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