Le réseau Jove. |
Retour | Marie Bartette. |
"Cahiers de la Résistance n°15".
Le réseau JOVE put tenir jusqu'aux dramatiques arrestations d'avril-mai 1942.
En liaison avec l'officier d'aviation Giovetti, Robert Jacob avait, au début de l'occupation, fait
d'une chambre d'étudiant de la rue Emile-Fourcand occupée par son camarade Pierre Crassat, le premier
lieu de rencontre du réseau Jove.
Ancien officier des troupes alliées, René Jacob suivait les activités de son fils, et partageait
les risques de la clandestinité.
Répétiteur d'anglais au lycée Michel-Montaigne, Robert réalisa, entre autres, une émission radio vers
Londres depuis une salle d'archives.
Mais en avril 1942, les enquêteurs de la Gestapo, qui détenaient des renseignements de Paris, remontèrent
l'organisation.
René Jacob et son fils Robert enfermés au fort du Hâ, furent présentés "pour la forme" devant un
tribunal allemand les 6 et 15 juillet 1942.
Leur courage n'avait jamais faibli.
Ils tombèrent devant le peloton d'exécution à Souge
le 28 juillet avec deux autres camarades.