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Dossier 2008/2009 |
"Les enfants et les adolescents
dans le système concentrationnaire nazi." |
Emma Rateau
Collège "les Eyquems" - Mérignac
Autre devoir du collège des Eyquems |
De 1939 à 1945, la Seconde Guerre mondiale s’étendit sur tout le monde entier, coûtant de nombreuses vies humaines. L’horreur la
plus totale se déclara dans le système concentrationnaire instauré par les nazis ; dans cet univers de démence et de mort
n’apparurent pas que les adultes mais aussi les enfants et les adolescents.
Hitler arriva au gouvernement allemand le 30 janvier 1933 ayant pour but d’agrandir l’Allemagne (guerre, annexions), d’asservir les
populations (surtout les Slaves) et d’éliminer totalement les peuples Juifs et Tziganes (doc 1). Il créa un système concentrationnaire
dans lequel il mit en place des camps de concentration et d’extermination, dans le but d’atteindre « la solution finale ».
Dans cette idéologie .qu’il avait instaurée, il voulait « en priorité » éliminer les enfants qui étaient en réalité les
générations futures des peuples qu’il voulait rayer de la Terre (doc 5).
Dans les camps de concentration et d’extermination d’Europe, on trouva différentes catégories d’enfants. Il y avait, tout d’abord,
les juifs (doc 2a et b et doc 3) (les enfants étaient considérés comme juifs dés qu’ils avaient un grand-père ou arrière-grand-père
juif) qui furent une grande majorité. Mais, il y eut aussi les Tziganes que l’idéologie nazie considérait comme inférieurs (tout
comme les juifs d’ailleurs) et qu’elle pensait donc inutiles (doc 4). Il y avait aussi des adolescents, ni Juifs, ni Tziganes, qui
étaient dans des camps de concentration pour faits de résistance (ex. Georges Durou arrêté à 15 ans et déporté à 16 ans à Sachsenhausen).
Dés l’arrivée à la gare, les enfants, les femmes et les invalides étaient envoyés directement dans les camps d’extermination, car
ils n’étaient d’aucun bénéfice pour le Reich. Dans les camps de concentration, il y avait, par contre, quelques adolescents (doc 6)
qui, eux, étaient utilisés pour divers travaux. Les « kapos » (=SS), leur menaient la vie dure mais quelques actes de
solidarité se manifestaient, rares mais existants.
Ces personnes, ces enfants et adolescents restent dans nos Mémoires pour ne pas oublier ce qui s’est passé, il y a 60 ans. Il faut
instruire les générations futures pour qu’à leur tour elles transmettent cette histoire.