Biographie. Résistants honorés. Allamigeon Cécile - Allamigeon Guillemette. |
Les femmes dans la Résistance. |
Retour |
Cahier de la Résistance n°15
Rapport de Pierre Moniot
Foi et engagement, le père Antoine Dieuzayde de Eric Petetin.
A la fin des années "30", le père Dieuzayde espère que le rôle de la femme puisse apporter un
renouveau de la société. Pour promouvoir cette option il va fonder le cercle "Marie Gimet", dans
l'esprit de l'association catholique de la jeunesse étudiante et lycéennes. Ce cercle est animé
par Germaine Ploux mais aussi par les soeurs Allamigeon qui sont alors élèves du lycée de jeunes
filles de Bordeaux. Les réunions se tiendront tous les jeudi après-midi, au 38 rue Huguerie.
Dès octobre 1940, le père Dieuzayde est contacté par le futur colonel "Olivier", transfuge du service
de renseignements de Vichy. Ce sera la création du réseau Jade-Amicol
Proches du père Dieuzayde, les soeurs Allamigeon vont le suivre très rapidement. Secrétaire de direction
de la compagnie des tramways électriques et omnibus de Bordeaux, Cécile Allamigeon est une proche
collaboratrice de Pierre Moniot, ingénieur en chef de la compagnie. Elle va permettre le recrutement
de celui-ci qui deviendra chef de secteur de ce réseau.
Le domicile des soeurs Allamigeon va servir de maison de refuge et de rencontre. Elles abriteront
le chef du réseau jusqu'au début de 1942. Cécile fut à la fois secrétaire de Pierre Moniot et agent
de liaison. Les deux soeurs durent quitter précipitamment Bordeaux, dans le sillage de Pierre Moniot,
le 23 septembre 1943, la Gestapo sur les talons. Cécile rejoignit son chef, Pierre Moniot, à l'état-major
du réseau, à Paris. Guillemette, quant à elle, assura les travaux de secrétariat et de renseignements.